A l’évidence la fin du siècle est marquée par l’image avec ce que cela induit dans les modes d’existences. Cette pièce postule pour une esthétique s’appuyant sur cette réalité, en cherchant le moyen de résister au formatage social, à naviguer dans et au-delà de la représentation spectaculaire des rapports humains. L’invité vient perturber les habitudes de la communauté. Il est aussi le médiateur symbolique entre l’espace de la scène et du public. Il prendra parfois la forme d’une personne, parfois celle d’un personnage, ou d’une image.
Les corps véhiculent ainsi des mouvements liés au principe éphémère du monde, allant de simples sursauts en dialogues, d’identifications faciles en interprétations affranchies. Les mouvements apparaissent comme une nécessité pour chacun, les gestes portent une intention, un sens précis, en dialogue les uns avec les autres pour une esthétique de la rencontre. La danse s’attache à la qualité des relations. Cette motivation suppose une proximité et des types d’échanges spécifiques, qui comprennent forcément une part d’improvisation et de légèreté.
Réalisé à l’issue d’une résidence au 3 bis F, lieu d’art contemporain au sein de l’Hôpital Montperrin à Aix-en-Provence et crée le 4 mai 1999, et présenté au Centre Chorégraphique National de Montpellier, au Fond Régional d’Art Contemporain Languedoc Roussillon,au festival Plurielles de Pau Théâtre Saragosse,à la Maison du Savoir à St Laurent de Neste.