Transporter la danse dans la rue pour poser dans la cité une présence qui trouble la détermination des passants. Pour capter l’évènement il faut suspendre leur pas.
La ligne jaune forme un tracé de quarante danseurs et non danseurs, réunis par un geste et une couleur.
L’écriture de la performance est faite de formes schématiques, d’échos dans le mouvement, d’éparpillements, de regroupements, et d’improvisations. Sa réalisation a nécessité une grande écoute de chaque danseur en charge de garder la cohérence rythmique et spatiale et aussi de ceux qui se sont laissés guider au gré de l’évolution de la performance. L’équilibre de l’ensemble entre écriture et improvisations, entre connu et inconnu, le rapport au nombre et la rencontre entre danseurs et non danseurs traduisent l’idée de la ligne jaune.