De l’avant invariablement

  • Création

    festival Montpellier Danse 2004

  • Chorégraphie

    Anne Lopez

  • Musique

    François Lopez

  • Danseurs

    Karine Trélon, Ayelen Parolin, Rudi Van Der Merwe, Laurent Pichaud, Anne Lopez, Pep Garrigues

  • Musiciens

    Frédéric Tari (violon), Marc Gilet (violoncelle), Marc Siffert (contrebasse), François Lopez (mix & électronique)

  • Rédaction du livret

    Céline Mélissent

  • Livret web

    Clément Charmet (panoplie.org)

  • Éclairagiste

    Alain Paradis

  • Régisseur lumières

    Ollivier Lacroze

  • Costumes

    Stéphanie Boué

  • Scénographie

    Cédric Torne

  • Diffusion

    Laetitia Hebting

  • Coproduction

    Centre Chorégraphique National Montpellier LR, Festival International Montpellier Danse, Théâtre de Nîmes, Culture 2000 program of the European Union, DanceWEB-Europe

  • Compagnie subventionnée

    par la Ville de Montpellier, le Conseil Général de l’Hérault, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, la Drac Languedoc-Roussillon

  • Media

  • Images

De l’avant invariablement est un projet chorégraphique qui comprend trois volets : l’écriture, la création et les multiples versions possibles proposées par d’autres créateurs.

Le premier temps, a consisté à écrire l’équivalent d’un livret pour ballet classique dans sa version contemporaine. La recherche et la notation se sont effectuées en l’absence des interprètes. Il en résulte une partition chorégraphique pour six danseurs et, une partition musicale pour trio à cordes et musique électronique.
L’écriture chorégraphique repose sur une libre adaptation de la Gradiva de Jensen. Roman dans lequel un homme obsessionnel et fantasque cherche “l’objet de son désir”, où rêve et réalité se mélent intimement jusqu’au dénouement. Anne Lopez a transcrit sur partition une typologie de mouvements, significatifs de son histoire et de l’histoire universelle.
L’écriture musicale se réfère aussi à une certaine tradition, classique, mais délibérément dans l’intention de jouer et de se jouer des codes et des conventions. La construction s’appuie sur un jeu de questions réponses entre instruments à cordes et sons électroniques.

Le second temps a consisté à créer concrètement cette pièce. Chaque interprète a du traverser les partitions et trouver sa place. Le processus basé sur une écriture formelle (traits, signes, codes), a permis un engagement des interprètes qui a généré spontanément des inter-relations entre les personnes. Peu à peu, l’interprétation a créé une fiction, un scénario faisant se succéder des moments de réalité et de rêve. L’écriture s’est prolongée aussi bien par extrapolation que par simple appropriation. Ainsi le récit est ouvert et se construit par strates, mémoire activée des corps en constante recherche. C’est sans doute pour cette raison que De l’avant invariablement nous amène ailleurs que là où nous croyons être.

Le troisième volet proposerait à une compagnie invitée de créer sa propre version de la pièce. L’idée serait donc que les représentations des deux compagnies aient lieu dans un même temps. De l’avant invariablement est un travail évolutif qui bien que très écrit, induit dans son concept même la possibilité d’être modifié, amplifié ou prolongé.